Revue Française de la recherche
en viandes et produits carnés

ISSN  2555-8560

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Partie 3. Mieux comprendre les consommateurs et restaurer la confiance dans la science.

Organisé par le Brésil cette année, l’ICoMST entendait aborder les défis et les opportunités de l'industrie de la viande, notamment sous l’angle de l’innovation et de la satisfaction émotionnelle et sensorielle des consommateurs, tout en gardant une recherche dynamique et communicante.


INTRODUCTION

Environ 370 scientifiques du monde entier se sont retrouvés au Brésil du 18 au 23 août dernier à l’occasion de la 70ème édition du Congrès International des Sciences et Technologie de la Viande (ICoMST). Cette manifestation annuelle s’est déroulée à Foz do Iguaçu, dans le sud-Est du pays, en limite des frontières paraguayenne, argentine et brésilienne ; les chercheurs des Amériques centrale et latine y étaient donc bien représentés (de l’ordre de 40% des participants).

 
Partie 2. Quelles approches des multiples facettes de la qualité des viandes ?

Organisé par le Brésil cette année, l’ICoMST entendait aborder les défis et les opportunités de la filière de la viande, notamment sous l’angle du bien-être animal, de la sécurité sanitaire et nutritionnelle, et des outils de mesure de la qualité.


INTRODUCTION

La 70ème édition du Congrès International des Sciences et Technologie de la Viande (ICoMST) s’est tenue du 18 au 23 aout 2024 à Foz do Iguaçu, au sud-Est du Brésil, en limite des frontières paraguayenne, argentine et brésilienne.

 
Partie 1. L’ICoMST au Brésil, un évènement placé sous le signe d’une production de viande responsable.

Organisé par le Brésil cette année, l’ICoMST entendait aborder les défis et les opportunités de la filière viande, combinés à la durabilité, à la responsabilité sociale et aux considérations environnementales.


INTRODUCTION

Du 18 au 23 aout 2024, le Brésil organisait la 70ème édition du Congrès International des Sciences et Technologie de la Viande (ICoMST) à Foz do Iguaçu, dans le sud-Est du pays, en limite des frontières paraguayenne, argentine et brésilienne, site connu pour ses chutes d’eau remarquables.

 
Synthèse de la conférence mondiale de la FAO sur la transformation de l’élevage dans une optique de durabilité : les aliments d’origine animale et l’amélioration de la nutrition.

Cet article est une traduction réalisée par la rédaction de VPC des actes de la troisième session de la Conférence mondiale de la FAO sur la transformation durable de l’élevage "FAO Global Conference on Sustainable Livestock Transformation" qui s’est tenue en septembre 2023 (Ruane et Lucio Restrepo, 2024). La session 3, particulièrement focalisée sur la viande, avait pour thème "une meilleure nutrition".


INTRODUCTION DE LA CONFERENCE

Le premier objectif de la conférence de la FAO était d’établir un débat objectif et dépassionné autour de l’élevage permettant d’éclairer les membres de la FAO, les producteurs, les scientifiques, les agences de développement, les décideurs politiques, la société civile et le secteur privé.

 
Les perceptions des consommateurs pour les produits carnés dans un contexte de hausse de la demande.

Cet ouvrage publié aux éditions l’Harmattan : « Les perceptions de consommateurs pour les produits carnés en Algérie » comprend quatre parties concernant les descriptions des filières viande ovine, bovine, caprine et cameline en Algérie.


INTRODUCTION

Le développement de l’élevage des différentes espèces ovines et bovines en premier, puis caprines et camelines en second, a toujours constitué une priorité pour l’Algérie. Ainsi, les modèles de consommation de viande rencontrés sont variés, car on consomme davantage de viande bovine et ovine dans le Nord du pays, davantage de viande cameline dans le Sud, alors qu’on consomme modérément la viande caprine dans les régions montagneuses du Nord, steppiques et subsahariennes.

 
Contexte, enjeux et mesures visant à améliorer la commercialisation de gibier de chasse français.

Dans un contexte d’abondance du gibier et de faiblesse des circuits de valorisation, la fédération nationale de la chasse a engagé plusieurs chantiers visant à favoriser la mise en marché du gibier et à en développer la consommation.


I. UNE PRESSION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIETALE CROISSANTE

I.1 L’abondance d’un gibier que la filière peine à valoriser


I.1.1 Des prélèvements de grand gibier en forte augmentation

Les cinq dernières décennies ont été marquées par une hausse forte et continue des populations de grands animaux sauvages en France (voir Tableau 1). Selon le réseau Ongulés sauvages pour 2023-2024), environ 850 000 prélèvements de sangliers, 600 000 de chevreuils et 87 000 de cerfs ont été effectués en France en 2023. Les prélèvements de ces trois catégories, les principales en nombre, ont été multipliées par 16 depuis l’année 1973 et même par 22 pour la seule espèce du sanglier (Figure 1).

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Edito

A point nommé

La publication dans cette lettre d’information de "l’appel à action de Denver" et d’un article expliquant la genèse de cette mobilisation de chercheurs du monde entier (1) en faveur d’un débat public rationnel et étayé scientifiquement sur l’élevage et la viande tombe à point nommé. Une émission télévisée toute récente (2) illustre à quel point le traitement de ces questions semble vouloir régulièrement sortir de ce cadre pour y être porté sur un terrain émotionnel et moral, mais surtout idéologique. A son corps défendant, l’élevage et la viande se retrouvent ainsi attirés, comme dans un guet-apens, dans un affrontement fantasmé entre animal et végétal. L’essentiel du documentaire a ainsi été consacré à discréditer une partie des acteurs du débat, affublés des arrière-pensées les plus sombres. Au bout d’une heure trente, qu’est-ce que le téléspectateur aura retenu? Pratiquement rien, en dehors de ces supposés noirs desseins des filières, puisque l’émission réussit la performance de n’aborder aucun des sujets sur le fond. Le citoyen n’aura ainsi rien appris sur la consommation de viande en particulier de viande rouge (inférieure en moyenne en France aux recommandations nutritionnelles). Il ne saura rien des méthodes d’élevage en cours en France en comparaison de celles du reste du monde (il y aurait pourtant tant à dire). Il ne connaitra pas plus non plus les contributions et efforts du secteur élevage-viande en matière d’atténuation climatique. Alors oui, les signataires de l’appel de Denver ont raison de se mobiliser pour une politique guidée par le souci d'une alimentation équilibrée et de vouloir en finir "avec le discrédit généralisé de la viande, des produits laitiers et des œufs pour en revenir à des recommandations alimentaires pleinement fondées sur des preuves scientifiques, économiquement et culturellement appropriées". Ces chercheurs ont aussi raison d’attirer l’attention sur la prise en compte de la reconnaissance de la complexité des systèmes d'élevage et de l'écologie ou de rappeler que le rôle des scientifiques est de se confronter les uns aux autres "en appliquant des méthodes scientifiques rigoureuses, dans le respect mutuel et avec ouverture d’esprit". Non, la viande n’est ni de gauche ni de droite, ni masculine ni féminine, ni malfaisante ni miraculeuse. Elle participe à l’équilibre alimentaire de milliards d’hommes et mérite mieux que d’être ainsi l’otage de combats politiques complaisamment mis en scène.

Bruno CARLHIAN et Jean-François HOCQUETTE

(1) https://www.dublin-declaration.org/fr/
(2) https://www.france.tv/france-2/complement-d-enquete/7205066-la-guerre-de-l-info-touche-pas-a-mon-steak.html